dimanche 20 mars 2011

Incurie des protestations collectives en Haïti : Essai de compréhension sur la base d’analyse d’événements sociopolitiques durant la 1ère moitié du 20ème siècle

INCURIE DES Protestations collectives en Haïti : Essai de comprÉhension sur la base d’analyse d’ÉvÉnements sociopolitiques durant la PREMIERE moitiÉ du 20ème siÈcle

. - Par VJL

*** Les protestations sont inséparables de la « nature humaine », inhérentes à la vie sociale, ou de l’état social, pour ainsi dire irréductibles, quelque soit l’environnement considéré. Souvent, elles traduisent des insatisfactions ou des différences idéologiques profondes. Malgré cet état de fait, un des présupposés de l’utilité des protestations dans une collectivité est qu’elles peuvent déboucher sur le progrès véritable et développent les capacités communautaires de discussion et de tolérance active. Surtout, quand elles sont bien menées. Cependant, si elles relèvent de divergences inconciliables et de mobiles indomptables on doit s’attendre à un bing-bang en permanence.

Haïti, la première république noire indépendante du monde, connait, depuis sa fondation, des périodes de tumultes politiques remarquables à cet état de bing bang. Ces fracas persistants et percutants sont le plus souvent, en rupture avec les intérêts supérieurs de la nation. De ce fait, ils handicapent le progrès social, politique et économique du pays. Haïti. « Un pays  qui recommence  à chaque événement» écrivit-on dans l’une des éditions de 1929 du Journal « Le temps ». Ce qui dénote que les protestations collectives en Haïti sont des jeux à somme nulle dont la signifiance est : l’échec, augmentation des rancœurs sociaux, distanciation des groupuscules et parcellarisation identitaire ; affaiblissement et ou déchéance des institutions locales, dépendance externe de la gouvernance locale. Dans ce cas, on peut même oser parler des protestations d’Haïti comme le résultat d’un jeu à somme négative.

Est-ce les événements qu’il faut indexer ou le fondement ou la nature des protestations qui les accouchent ou d’autres aléas en concubinage avec ces protestations ? La tranche de l’histoire d’Haïti, allant de 1900 à 1956, est intéressante si l’on veut trouver une réponse à cette question. Dans ce papier, nous divisons cette tranche d’histoire en quatre périodes. La première s’étale du 14 décembre 1902 au 2 août  1911 ; La deuxième, du 14 Août 1911 au 27 Juillet 1915 ; La troisième, du 28 juillet 1915 au 15 Mai 1941 et ; La quatrième, du 16 mai 1941 au 14 juin 1957. Cette division historique se base sur l’aire politique du moment et le dénouement politique qui s’en suit.

       I.    CONTOURS METHODOLOGIQUES

Afin d’éviter toute confusion, nous tenons à souligner que le terme incurie réfère dans ce texte aux résultats qui tendent vers –ص des différentes protestations collectives de la période considérée. Nous notons à travers elles  ce qu’on pourrait qualifier d’inattention, de distraction, d’étourderie, d’inadvertance, de mégarde, de  négligence, d’imprudence et de légèreté. Voilà pourquoi à travers cette analyse nous poursuivons deux objectifs :
-       Dégager les motivations des protestations collectives et les modes d’appropriation du pouvoir qui en résultent;
-       Comprendre les conjectures sociales qui les entourent.

L’analyse s’articule autour d’une question centrale : Pourquoi les protestations, dites collectives, en Haïti n’ont jamais permis à poser les bases pour un véritable changement social dans le pays ? Dans une perspective d’hypothèse, à travers les différentes protestations que nous considérons ici, nous ambitionnons d’isoler la volonté du macro-social haïtien de changement de la gouvernance politique et économique de l’individualisme, du « groupisme» opportuniste et d’une possible main invisible extraterritoriale. Nous mettons ces mouvements en relation avec trois variables : Premièrement, l’organisation politique d’avant-garde qui de toute évidence parait très faible ; Deuxièmement, l’état de l’élite haïtienne qui semble-t-il n’a pas su se mobiliser à des moments politiques précis ; Troisièmement, la crédulité et le sensationnalisme de la classe populaire.

Nous essayons de classer les protestations collectives de la période considérée dans l’une de ces cinq catégories d’états suivantes : Altercation ; chicane ; controverse ; contestation ou conflit. Nous faisons cette catégorisation parce que, pour nous, toutes les protestations collectives d’Haïti n’ont pas toujours débuché sur un conflit à proprement parlé. Car, d’un point de vue technique un conflit est l’ultime intensité d’affrontement, une série de heurts où chacun exprime son hostilité et son intention de faire céder l’ « ennemi ». Notons bien, ici, qu’on parle d’ennemi et non d’adversaire deux termes qui expriment l’intensité de l’opposition entre les acteurs. Si dans les quatre premières catégories classificatoires on peut qualifier les opposants d’adversaires, dans la cinquième, ils sont plus que des adversaires, donc des ennemis.

D’une manière simpliste, précisons que nous considérons comme altercation les protestations qui visent à évincer l’homme à la commande du pouvoir politique  sans pourtant viser le changement de la politique, alors que la chicane, elle, recèle des discordances de vue sur la conduite du pouvoir dans la même frontière idéologique du pouvoir en place. Quand à la controverse, elle implique une opposition en dehors des frontières idéologiques du pouvoir en place. Elle vise nécessairement un radical changement de régime politique.

Quand à la contestation, contrairement à la controverse, ne vise pas, en partance, à l’évincement du régime politique en place. Elle est plutôt revendicative, en ce sens qu’elle exige une prise en considération de ses idéaux. Le découchage du régime n’est que l’ultime moyen pour parvenir à la satisfaction de ses idéaux. Enfin le conflit implique des antagonismes touffus entre les acteurs c’est-à-dire ceux qui produisent les contestations et ceux qui sont les cibles. Cette catégorie implique l’opposition d’intérêts politiques et/ou économiques et même de régionalisme culturels entre les parties en conflit. Il faut souligner aussi que dans cette catégorie la confrontation est inévitable et les groupes concurrents ne ménagent l’usage des armes reprochables par la morale politique.

Enfin, faisons remarquer que les qualificatifs des différentes protestations prennent en compte :
-       Le nombre d’affrontement recensé entre les groupes rivaux (NARGR) ;
-       Le nombre de mort et / ou blessés directement lié à ces mouvements (NM/BPP) ;
-       L’étendue territoriale du mouvement de protestation (ETMP) ;
-       Le front des protestations et les types d’armes utilisés (FPTAU) ;
-       L’appartenance idéologique des protestataires et / ou statut du chef de fil (AIP/SCF) ;
-       Les finalités exprimées par les protestataires (FEP) ;
-       La durée des mouvements de protestation (DMP).

Ainsi, les protestations collectives seront cataloguées suivants les critères fixés dans le tableau ci-dessous :

Indicateur
Catégorie
Altercation
Chicane
Controverse
Contestation
Conflit
NARGR
> 2
> 3
> 3 <
< 3 et plus
< 4 et plus
NM/BPP




< 10
ETMP
Non Objet
Non Objet
Non Objet
Au moins 1 département
Au moins 2 départements
FPTAU
Prise d’armes par un groupe limité d’adversaire
Scission idéologique à l’intérieur du parti au pouvoir
Pamphlet ; accusation ; réquisitoire ; diatribe

Communication sociale ; Rassemblement et / ou Manifestation publique
Communication politique ; Incitation au soulèvement populaire ; Groupe armé clairement identifié ; Usage des armes légères et / ou lourdes ; meurtre, enlèvement / emprisonnement ; Attaque des intérêts du groupe adverse
AIP/SCF
Intra ou extra groupe
Intra groupe
Extra groupe
Intra ou extra groupe
Extra groupe
FEP
Evincement du timonier
Expression publique de divergence sur la conduite du pouvoir
Dissolution du régime en place
Recherche de satisfaction des revendications
Dissolution du régime en place et expression d’alternative de remplacement
DMP
Spontanée
momentanée
1 à 30 jours
1 à 12 mois
Plus de 3 mois




L’évidence de notre analyse se base sur une théorie que nous appelons la  « théorie des enjeux » ou de confrontation d’intérêts divergents. Les potentiels protagonistes sont repartis en deux groupes A et B auxquels ils ont chacun trois possibilités de comportements : La Coopération (C) ; l’Evitement (E) ; la Défection (D). Le croisement  de ces trois options donne neuf boucles d’action de composition :
a)    Coopération de A / Coopération B (CA/CB) ;
b)    Coopération de A / Evitement B (CA/EB) ;
c)    Coopération de A / Défection  de B (CA/DB) ;
d)    Evitement de B /Coopération A (EB/CA) ;
e)    Evitement de B / Evitement A (EA/EB) ;
f)     Evitement de B / Défection de A  (EB /DA);
g)    Défection de B / Coopération de A (EB / EA) ;
h)   Défection de A /Evitement de B ( DA/EB);
i)     Défection de A / Défection B (DA/DB).

Même si les différentes protestations collectives d’Haïti sont toutes confinées dans l’univers d’intérêts politiques, de concurrence économique, de rivalités sociales, elles ne déboucheraient sur un conflit que si les protagonistes choisissent mutuellement que l’option de défection c’est à-dire : Défection de A / Défection B (DA/DB). Malgré ce choix, si elles étaient exercées dans le cadre d’un contrat social, son impact s’amoindrirait. Qu’elles en soient la résultante ou le prolongement d’une lutte de classe ou de groupuscule à l’intérieur, qu’elle en soit le signe de la faiblesse ou l’absence normes assez fortes pour assurer une coopération solide de l’intérieur comme de l’extérieur il est curieux de comprendre pourquoi beaucoup de protestations collectives en Haïti ont certes abouti au changement des timorés mais, pas de la politique de l’Etat.

Nous sommes d’avis que la manifestation ultime des protestations collectives est le conflit et celui-ci est une des options pour parvenir à la résolution si on l’inscrit dans une vision fonctionnaliste et marxiste de la société haïtienne. On croyait qu’on pouvait appliquer selon la perspective d’Alexis Clerel de  Tocqueville, la stratégie de moyennisation sociale pour parvenir à des changements en profondeur dans une société. Soulignons que cette théorie s’inscrit dans une perspective d’avènement démocratique et propose comme recette l’affaiblissement des clivages traditionnels, une augmentation de la mobilité sociale et un accroissement des effectifs de la classe moyenne. D’après cette thèse cette moyennisation sociale permettrait l’émergence d’une multitude d’homme pareils, qui sans être ni riche ni pauvre, possède assez de bien pour désirer l’ordre et n’ont pas assez pour exciter l’envie. Mais la question est de savoir pourquoi cette thèse n’a jamais été vérifiée positivement en Haïti. Est-ce parce qu’il manquait un travail de construction de la conscience collective  ou parce qu’elle n’est pas adaptée aux spécificités haïtiennes ?

 Nous limitons notre mise en perspective à certains faits qui permettraient d’aboutir notre démarche de compréhension. ……****

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Sommaire de l'analyse

I.    CONTOURS METHODOLOGIQUES

II.    Des protestations Sous le regime de Nord Alexis au départ du Président Antoine Simon
2.1.        De la présidence de Nord Alexis
2.2.        Les protestations collectives sous le régime d’Antoine Simon
2.3.        Observations sur la période allant du 14 décembre 1902 au 2 aout 1915

III.    De Cincinnatus Leconte  à Villebrun Guillaume Sam

3.1.        Contexte diplomatique houleux et regorgement du cacoïsme sous le président Leconte
3.2.        De Tancrède Auguste aux gouvernements éphémères
3.3.        La période des présidents éphémères
3.4.        Observations sur la période allant du 14 aout 1911 au 27 juillet 1915

IV.    Les protestations collectives de 1915 à 1934

4.1.        L’élection de Philippe Sudre Dardiguenave à la légitimation de l’occupation
4.2.        Des protestations collectives sous l’occupation américaine
4.3.      Observations sur la période allant du 28 juillet 1915 au 15 mai 1941

V.    Les protestations collectives après l’occupation américaine de 1934 à 1956
5.1.        Les protestations sous Sténio Vincent
5.2.        Protestation collectives de Dumarsais Estimé à Paul Eugène Magloire
5.3.        Observations sur la période allant du 16 mai 1941 au 14 juin 1957

VI.    conclUSION
Jean Laforest Visené
Sociologue, M.A. Sciences du Développement

L’Université en Haïti :Entre Cathédrales de la foi, Instrumentalisation / Victimisation politico-idéologique et Palace de la Science

L’Université en Haïti :
Entre Cathédrales de la foi, Instrumentalisation / Victimisation politico-idéologique et Palace de la Science

Cette analyse se situe dans le sillage du débat public sur  l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) que nous appelons volontairement : L’Université d’Haïti. Nous y  proposons une lecture des crises récurrentes qui rongent les entités facultaires de l’UEH. Nous avons  fait appel à deux concepts nouveaux : Celui de « Biotope socio-matériel » et celui de «Pratiques Champwelo-masochiste » qui tendent à devenir une représentation de l’imprégnation collective de l’être haïtien. Notre base théorique d’explication de la réalité actuelle de l’UEH est  la théorie du « constructivisme social ». A partir des constats nous énonçons que : « Tout  ‘’réel social’’ manifeste l’imprégnation de son conditionnement socio-matériel, et son intensité dépend de facteurs circonstanciés, conjoncturels / temporels ou permanents qui en sont les déterminants». Une approche pluridisciplinaire et sur des bases pluridimensionnelles,  est nécessaire pour saisir l’enracinement de la crise de l’Université d’Haïti en particulier et de la société haïtienne en général.

. - Par Jean Laforest Visene

****Ce papier est un essai de compréhension de la condition de l’université haïtienne et de  l’expression de l’universitaire dans ses formulations. Il établit une correspondance entre l’état de l’université haïtienne, l’étoffe de l’universitaire du milieu et  le « biotope socio-matériel» du pays. Analysé  sous un rapport de boucle d’interactions permanentes, le biotope socio-matériel haïtien et l’université ont chacun d’eux des potentialités de détermination et de contagion réciproque. L’université, sous-entité dans l’entité globalisante à savoir le biotope socio-matériel, n’aurait pas eu le dessus d’imposer son étoffe. Elle aurait  plutôt un rapport d’influence nulle dans cette relation. Devrait-on comprendre ce résultat  comme une perversion de la fonction de l’université ou comme un ordre naturel des choses lié à la structuration sociale d’Haïti ? D’un point de vue positivisme sociologique, doit-on parler d’effet de contagion, au point de considérer ce conditionnement comme étant le symptôme d’une pathologie ? Sous un angle comparatif, ne devrait-ont pas simplement faire le constat d’une anormalité dans la normalité institutionnelle ? Est-ce possible de tenter une généralisation si pathologie existe ?

Ce papier, appuyer sur des considérations sur le milieu social haïtien ; les contraintes de l’idéologie sur l’activité du scientifique ; et certains facteurs circonstanciés, aboutie à deux postulats. Bien avant, il passe en revue certains faits et hypothèses relatifs à la crise de l’Université d’Etat d’Haïti. Enfin, il explore certains éléments  pour une redéfinition du rôle de l’université et de l’universitaire haïtien dans le contexte actuel du pays  qui cherche sa voie de stabilité politique, économique et sociale.

  1. Condition universitaire en Haïti : Questionnement et hypothèses
Est-il éthiquement convenable qu’un universitaire use des espaces de débats et de construction de savoir scientifique, dont il a accès, pour faire œuvre de vulgarisation de foi et de conviction politique ? Pourrait-on établir un distinguo entre le leader religieux et l’homme de science, si la fonction de ce dernier vise à construire la morale plutôt que l’« épistèmê » de la posture scientifique ? Qu’en est-il de l’universitaire qui se contenterait de dire à ses interlocuteurs : « Je pense que …, Je crois que …. » sans pouvoir faire la preuve de son « je crois » et de « son je pense » ? Que diriez-vous d’un professeur d’université qui use de son chair pour faire de l’apostolat et / ou pour inviter ses étudiants à pratiquer sa religion et / ou ses rituels? Ne serait-ce pas plus grave s’il s’agirait d’un responsable académique de rang de : Recteur, Vice-recteur, Doyen, Vice-Doyen, Chef de Département, qui abuserait de sa fonction académique pour prescrire ses convictions idéologiques, ses règles en matière de religion, et ses choix par rapport à la posture physique (habillement, galure et autre) ?

En référence à l’actualité universitaire d’Haïti, on se questionne aussi sur des positionnements des acteurs universitaires d’Haïti : Etudiants, Professeurs et Cadres administratifs, face à des problèmes que leur entité universitaire confronte. En tout premier lieu, on se pose la question s’il était un écart que l’universitaire ait ses positions politiques et idéologiques ? Lui est-il interdit d’avoir ou de soutenir des revendications sociales ? S’il y en aurait écart de positionnement, ne serait-il le fait que l’espace universitaire en ferait les frais et que leur formulation n’a pas fait valoir l’institution universitaire ? Les positionnements constatés, que ce soit dans la crise de l’université que ce soit dans l’engagement  dans l’expression des demandes sociales, portent-ils l’empreinte de l’étoffe d’universitaire ou ne ressemblent-ils pas, de manière simiesque, à des modes de gestion habituellement observées dans le règlement des conflits à l’intérieur des cathédrales de la foi en Haïti ? Dans une telle conjecture, est-il possible de faire une démarcation entre la mission des Cathédrales de la foi et de la mode et celle de l’Université ? En d’autres termes, peut-on et / ou doit-on faire une séparation nette et claire entre le discours du pratiquant religieux et celui de l’universitaire ?

Par rapport à cette crise de l’université en Haïti, nous avons retenu dans le débat médiatique deux hypothèses intéressantes :

1.    La crise ayant l’empreinte de l’infantilisme, de l’opportunisme et de la manipulation politique ;
2.    La crise comme étant l’évidence de l’échec de la société civile, du désespoir et de l’aventurisme caractérisé par un déni de responsabilité.

Dans une perspective de généralisation beaucoup plus large, nous postulons que : La condition universitaire en Haïti est déterminée par des facteurs socioculturels, les qualités institutionnelles du pays et l’insécurité des droits du citoyen.

Afin d’approfondir cette thématique, en particulier de voir la commodité ainsi que l’inconfort de la fonction d’universitaire et de la mission de son entité, nous projetterons notre regard sur :

·         L’influence du milieu sur notre vision du monde et des choses ;
·         Les contraintes de la production scientifique au regard de l’idéologie ;
·         L’identification d’ombres de subjectivité à travers la crise de l’université en Haït et sa relation avec le milieu ;
·         Le questionnement de certains excès de dévoiements constatés au sein de l’université en Haïti.
·         La responsabilité sociale de l’universitaire haïtien dans le contexte social actuel, en y intégrant la mission de son entité ;

Bien avant le développement, apportons des précisions sur la formulation du titre du papier et le sens des concepts qui y figurent. ……****

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Sommaire
1.    Condition universitaire en Haïti : Questionnement et hypothèses

2.    Précision thématique et conceptuelle ;

3.    Universitaire, milieu et idéologie

a)   L’ « universitaire’ homme » et son milieu
b)   Le scientifique au carrefour de l’idéologie et de la science

4.    Ombre de subjectivité et relativité de faits universitaires au biotope socio-matériel d’Haïti

a)    Discours je crois…, je pense …
b)   Formulation de positionnement sans posture universitaire
c)   Comprendre le jeu des acteurs et les enjeux de la crise de l’Université d’Haïti;
d)   De nouveaux postulats sur la crise de l’Université au regard du biotope socio-matériel haïtien
e)   Entre parenthèse : Excédent de dévoiement au sein de l’Université haïtienne

5.    Que devraient être le rôle social de l’université et de l’universitaire haïtien

a)   Meilleure compréhension de la réalité et renforcement de capacités communautaires
b)   Rationaliser l’agir-social

6.    En guise de conclusion

Jean Laforest Visené
Sociologue, M.A. Sciences du Développement