dimanche 7 novembre 2010

POTENTIALITES DE VILOU, 8EME SECTION COMMUNALE DE MANICHE, DEPARTEMENT DU SUD D’HAÏTI

Ce papier[i] vise particulièrement à mettre en évidence les potentialités : Forces, faiblesses et opportunités d’une la localité de la république d’Haiti qui s’appelle Vilou. Nous insisterons beaucoup sur le conditionnement de travail du paysan de cette localité. Nous ferons ressortir aussi son cadre physique ; Son cadre socio-économique ; Son conditionnement socio – sanitaire ; Ses activités culturelles ;

1. – CADRE PHYSIQUE

En développant cette section nous nous intéressons aux aspects suivants : la situation géographique, le relief de la zone, ses aspects bioclimatiques la faune locale, la  flore, le système d’irrigation et les voies de communication terrestre.

1.1. - Situation

Vilou est une localité de la commune de Maniche qui dépend de l'Arrondissement des Cayes (Département du sud d'Haïti) et qui comprend une seule section communale appelée  8eme  section communale. Elle est bornée au sud par la rivière de Cavaillon en face de l'Estage et de Dèsrodière en direction des Barradères, au nord par Colas en direction de Laborde, à l'ouest par l'Epine en direction de la  commune de Maniche et à l'Est par Bouffard en direction de Camp-Perrin.

1.2. - Relief

Vilou est une localité composée de deux sous-ensembles disposée en forme de fer à cheval. Le premier est appelé par les habitants "Anwo plenn" en raison de sa structure montagneuse. Le second est dit "Anba plenn" en vertu de sa configuration plutôt plate. Anwo plenn est une terre rouge alors qu' Anba plenn est une terre noire.

1.3. - Aspects bioclimatiques

Vilou, étant située dans la presqu'île du sud, est souvent victime de précipitations amenées par les vents Alizés, les Nordés et les vents d'Est venant de la mer des Caraïbes. Wesner Emmanuel[ii] explique que des pluies d'orages pendant les mois d'été et de violentes averses de courte durée sont enregistrées dans la zone. Il précise que ces conditions climatiques sont désavantageuses pour l'agriculture. Quant à Georges Anglade[iii], il parle de balayage de la zone par des vents porteurs de pluies périodiquement et de cyclone dévastateurs. D'après les auteurs, on y enregistre une saison sèche comme partout dans le pays entre novembre - décembre à mars - avril et aussi en juin - juillet.

1.4. - Faune

L'ensemble des animaux composant la faune de Vilou est très diversifié. On y trouve tous les animaux domestiques les plus connus et presque toutes les volailles d'Haïti. Signalons qu'on enregistre périodiquement des cas de zoonose qui diminuent considérablement la population animale de la zone.

1.5. - Flore

Certains habitants nous ont fait savoir que Vilou avait une couverture végétale très riche jusque pendant la moitié de la décennie des années 80. Mais après cette période de graves difficultés économiques ont porté les habitants à abattre anarchiquement de nombreux arbres pour la fabrication du charbon de bois, la préparation de planches destinées à la confection de meubles, le chauffage de four à pain, nettoyage à sec etc. Ces bois et dérivés sont vendus sur les marchés de la commune de Maniche, de la ville des Cayes et de Port-au-Prince

Aujourd'hui les manguiers, les figuiers, les "dame maries" et autres qu'on retrouvait sur la quasi - totalité du territoire de Vilou ont considérablement diminué. Cependant, comparativement à beaucoup d'autres localités du département du sud ou de la république d'Haïti en général, on peut dire que Vilou a une flore assez riche.

Il faudrait signaler qu’un article paru dans les colonnes du journal le Nouvelliste en 2002, a identifié un risque de disparition de certaines espèces d’arbres fruitiers de la zone[iv]. Cet article fournit une liste exhaustive d’espèces et/ou variétés qui sont menacées. Parmi celles-ci figurent : les manguiers  [en créole haïtien mango labich, mango fil, mango nèt, mango kòn, mango sik]; Les agrumes tels que le citron et les oranges [ zoranj dous, zoranj si ]. Il faut ajouter à cette liste des espèces menacées : la « pòm », la « ponmòwòz », le « Kayimit », le « kachiman » et la « gwayav », « grenadin », « sapoti », « labapen »[v].

1.6. - Irrigation

Bien que la rivière de Cavaillon parcoure le long de Vilou du coté sud, elle n'est pas utilisée pour arroser les jardins parce qu'aucun système d'irrigation n'a été conçu à cet effet. Généralement, l'arrosage des jardins est fait de façon naturelle. Cependant, en période de saison sèche, certains habitants de la localité tirent de l'eau soit de la rivière, soit des tuyaux, pour arroser leurs plantes surtout proche de la maison

1.7. - Voies de communication terrestre

Pour comprendre la situation de Vilou, en matière de communication routière, revenons à sa localisation. Elle est séparée du sud au nord en arc de cercle avec l'Epine, Loumoine et Colas par une ravine appelée Opaque,  une branche de la Ravine du sud jetant en mer aux Cayes. En biais au nord, elle est séparée de l'Estage par la rivière de Cavaillon. Aucun pont n'a été jeté pour relier ces localités. Il est donc logique de conclure qu'en saison pluvieuse Vilou peut rester sans communication avec les zones précitées.

Toutefois, Vilou est traversée de l'Est à l'Ouest par une grande route la reliant: à Bouffard et Marceline (Camp-Perrin) du côté d'Ouest ; au centre ville de Maniche du côté d'Est. Selon les informations recueillies, cette route devrait relier la route nationale # 2, au niveau de Cavaillon à Jérémie (département de la Grand'Anse). Jusqu'à présent ce projet n'est pas encore exécuté.

2. – CADRE SOCIO - ECONOMIQUE

Dans cette section sont développés des informations relatives aux caractéristiques de la population, au phénomène de migration, aux activités professionnelles et commerciales, aux activités liées à la production agricole et à la structure de l’administration publique.

2.1. - Population

L'Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) n'a pas fait des études spécifiques sur la localité de Vilou, nous a confié un technicien au service de Relations publiques de l'IHSI. Mais l'IHSI[vi] a estimé en 1998 la population totale de Maniche à 9394 habitants, soit 4979 hommes et 4415 femmes. Les chiffres les plus détaillés de ce rapport montrent que la 8ème section communale de Maniche, dont Vilou faisait partie, est estimée à 8021 habitants soit 4325 hommes et 3696 femmes. Par contre la commune de Maniche ne comptait que 1373 habitants repartis en 654 hommes et 719 femmes.

2.2. - Migration

Une migration intense est enregistrée au niveau de la jeunesse de Vilou. La plupart partent pour les Cayes ou Port-au-Prince, soit pour poursuivre leurs études secondaires, soit pour apprendre un métier. D'autres encore le font en espérant trouver du travail ailleurs. De simple migration, c'est-à-dire vers d'autres localités avoisinantes sont aussi enregistrées.

Toutefois, il faut souligner trois types de migration à Vilou :
-       La migration saisonnière, c'est-à-dire quand des gens laissent la localité pendant toute une saison pour s’affairer ailleurs comme par exemple pour la cueillette du café à Duchity ou à Beaumont.
-       La migration périodique surtout avec les "Madan – Sara" et les écoliers ;
-       La migration permanente c'est-à-dire quand certains habitants laissent Vilou définitivement

2.3.  – Activités professionnelles et commerciales

Comme pour la majeure partie de la campagne haïtienne, l'agriculture constitue l'activité principale de la population de Vilou. Mais on trouve dans la localité des pratiquants de métiers d'artisans : maçons, ébénistes, charpentes, commerçants, tailleurs et autres. Tous les professionnels de ces petits métiers que nous avons interviewés nous affirment qu’ils travaillent aussi dans l'agriculture.

Il n'existe pas de marchés publics à Vilou. Les habitants, pour acheter ou vendre des produits, se rendent au marché public de Maniche qui est le seul marché de l'ensemble de la commune. Ils peuvent se rendre aussi aux marchés de Dominique, de Camp-Perrin, de « Carrefour Canse », des Cayes et de Port-au-Prince. Toutefois, il faut souligner que ce sont les "Madan – Sara" qui sont responsables des plus grandes transactions agricoles de la zone transitant le plus souvent les marchés de Duchity et de Beaumont.

2.4. -  Productions agricoles

Les principales cultures de Vilou sont le maïs, le millet (pitimi), le manioc, la patate, le pois (noir et congo le plus souvent), l'igname et autres sans compter la production d'arbres fruitiers tels manguiers, avocatiers, orangers mais aussi le café et le cacao. Il faut noter, malgré le phénomène de déboisement qui s'accélère dans la zone, que le café est encore considéré comme l'une des principales sources de revenu de l'habitant de Vilou.

2.5. - Administration publique

La localité de Vilou relève administrativement du Conseil d’Administration de la section communale (CASEC) de Maniche, assisté par une assemblée de la section communale (ASEC)[vii]. Toutes les procédures administratives et fiscales sont réglées au centre ville de la commune de Maniche où se concentrent les représentants de l'administration publique : Mairie, Tribunal de paix, Bureau de la Direction générale des impôts (DGI), Sous Commissariat de la Police nationale d'Haïti (PNH), Bureau d'Etat civil ... etc.

3.3. – CONDITIONNEMENT SOCIO SANITAIRES

3.1. - Soins de santé

Il n'existe aucun centre de santé à Vilou. Pour se faire soigner, les malades doivent se rendre soit  au centre de santé de Maniche, soit à celui de Dominique ou de Camp-Perrin, soit aux Cayes quand les cas sont graves.

Au moment de la collecte des données, nous nous sommes rendu compte qu'une auxiliaire médicale, habitant la localité, vend des services qui consistent en : contrôle de la tension; pansement des blessures; administration d'injection; consultation en cas de fièvre, grippe, mal de tête et ventre; et la vente de certains médicaments. Nous sommes rendus compte aussi que la médecine traditionnelle est couramment pratiquée à Vilou.

3.2.- Alimentation en eau

L'eau, considérée comme facteur d'hygiène et de santé, est un problème à Vilou. L'accès à l'eau de la rivière de Cavaillon est plutôt difficile à la majorité de la population de Vilou qui vit dans les mornes. Depuis 1998, cependant, elles bénéficient de l'adduction d'eau "potable", réalisée par une Organisation non Gouvernementale assistée d'un comité de bénéficiaires. Si cette réalisation a soulagé les habitants de Anwo Plenn, ceux de Anba Plenn l'attendent encore impatiemment.

Toutefois, des réserves s'imposent sur le degré de sanitation de l'eau que boivent les habitants de Vilou puisque beaucoup d'insalubrités sont jetées à la rivière de Cavaillon et vu la condition des réservoirs que nous avions visités. De plus, selon nos observations et informations recueillies, les habitants de la zone ne pratiquent aucune technique de purification de l'eau. 

4. -  ASPECTS CULTURELS

Au niveau de cette sous-section nous abordons les activités éducatives particulièrement les activités scolaires, les représentations religieuses et les activités de loisirs.

4.1.- Activités scolaires

Nous n'avons répertorié à Vilou qu'une seule école primaire, de type presbytéral, qui a été fondé en 1988 par le prêtre Benoît Tulcé. L'école est logée au local de l'église catholique de Vilou et est dirigée par un comité de citoyens de la zone. Pourtant, beaucoup de parents manifestent une préférence à inscrire leurs enfants dans les écoles de Maniche, où fonctionnent maintenant un lycée et autres centres d’enseignement secondaire.

Par ailleurs, nos informateurs nous ont fait savoir que durant les années comprises entre 1966 et 1975 qu'une petite école, dirigée par monsieur Vanès Tulcé, avait ouvert ses portes. La plupart des scolarisés de Vilou, qui sont actuellement en âge moyen, ont transité par cette petite école.

4.2. - Religions

Il y a quatre groupements religieux à Vilou : les catholiques, les protestants, les témoins de Jéhovah et les vodouïsants. En toute apparence, c'est le catholicisme qui est la religion dominante mais en réalité c'est le vaudou qui prédomine. D'après nos observations et informations recueillies, la plupart des habitants de Vilou croient au pouvoir des loas et consultent des prêtres vodou en cas de besoin.

Seuls les catholiques possèdent un lieu de culte à Vilou. Les témoins de Jéhovah quant à eux prêchent fréquemment de maison en maison. Ils invitent les habitants  à assister à leurs réunions qui se tiennent en leur salle du Royaume à Maniche. Les protestants organisent, mais pas souvent, des réunions de prières et des assemblées plénières dans la zone. Quant aux vodouisants, qui affirment pour la plupart être aussi catholiques, ils organisent occasionnellement des "bal Kongo" en l'honneur des loas. Actuellement, il n'existe aucun hougan déclaré à Vilou, mais il existe des lieux de dévotion.

4.3. - Loisirs

Nous parlons que des moyes de distractions les plus connus comme les festivités carnavalesques, le « rara », les "bal Kongo", des bals de soirées, discos, les fêtes champêtres, les activités sportives et jeux qui sont pratiqués par les habitants de Vilou.

Aucune bande de carnaval, ni de rara, n'existe pas à Vilou. Les habitants ne pratiquent ces types de loisirs  que par le biais de bandes qui transitent par Vilou quand ils font le va-et-vient d'une localité à l'autre. Périodiquement, pendant les vacances, les natifs de Vilou qui évoluent en milieux urbains organisent des festivités telles: bals de soirées, discos, pique-niques et autres. Il faut dire que ces festivités attirent beaucoup plus la diaspora de Vilou que les résidents. Par contre les fêtes champêtres mobilisent la plus grande partie de la population.

Bien que nous ayons remarqué un récepteur de radio dans la plupart des maisons, il semble que la radio n'est pas utilisée par les habitants pour le loisir. Certains nous affirment que non seulement les batteries sont trop chères mais aussi il est difficile de capter les stations sur la bande F.M. sans une grosse antenne et, celles de la bande A.M. sont brouillées soit par les stations de Saint-Domingue ou celles de Cuba.

Nous avons répertorié à Vilou des clubs de dominos, mais les adhérents à ces clubs ne sont pas nombreux bien qu'apparemment ces clubs soient ouverts à tous. Il faut signaler aussi que durant les périodes de vacances le football constitue l'une des principales sources de distraction de la population. Cependant ce sport, pratiqué par la quasi - totalité des jeunes de Vilou, n'est pas encadré.

L'avant dernier aspect du loisir que nous abordons touche le domaine des jeux de hasard. Le plus connu de la population est la « borlette », mais il n'y a aucune banque de borlette à Vilou. Ce sont des marchands ambulants de localités avoisinantes qui offrent quotidiennement leur numéro aux habitants de Vilou. Tous ces marchands ont un sifflement qui annonce aux résidents qu'ils sont à leur porte. Enfin signalons que quelques rares habitants de Vilou participent à l'extérieur aux jeux de "tikitik" et à la gaguère

5. –COMMENTAIRES ET CONCLUSIONS SUR LA CONDITION PAYSANNE DE VILOU

En nous référant aux considérations ci-dessus on peut se faire une idée de la dynamique de la vie paysanne dans cette localité. Malgré l’énorme potentialité de cette localité aucune démarche n’a été définie pour résoudre les problèmes ruraux et en particulier celui de l’agriculture. Si tel n’était pas le cas, l’activité principale du paysan aurait pu lui permettre de mener une vie meilleure. L’absence d’une démarche et d’encadrement a fait de son activité un fardeau pour lui.

Pour le sortir de ce bourbier, il faut que soit défini un cadre de développement local dont la démarche tiendrait compte des caractéristiques de la zone. En ce qui a trait à l’activité agricole, on peut dire que la pratique devrait être orientée vers une agriculture écologiquement sûre c’est à dire, une agriculture qui préserve la qualité des ressources naturelles et qui améliore la dynamique de l’ensemble de l’écosystème, de l’homme au micro-organisme du sol en passant par les cultures et les animaux.  Le meilleur moyen d’assurer cette dynamique reste et demeure une sélection du sol des cultures,  des animaux, des êtres humains grâce aux procédés biologiques (autorégulation). Quant aux ressources locales, elles doivent être utilisées de manière à minimiser toutes sortes d’éléments minéraux, de biomasse et d’énergie. On doit, par ailleurs éviter  toutes sortes de pollution et mettre l’accent sur  l’utilisation  des ressources renouvelables.

L’agriculture écologiquement viable n’aurait pas les effets escomptés si elle n’était pas économiquement  viable. Ce concept implique que l’activité devrait fournir aux agriculteurs suffisamment de denrées pour assurer leur autonomie et / ou  de fournir  un revenu suffisant pour garantir le travail et les  frais engagés. La viabilité se mesure non seulement de production agricole direct (rendement) mais également en fonction des critères tels que la préservation des ressources et la minimisation des risques. La viabilité implique également la production en tenant compte des besoins du marché. Il serait inconcevable de produire alors que les structures sont incapables de l’absorber. De plus, cette agriculture devrait s’adapter aux changements incessants dans les conditions dans lesquelles évolue l’agriculteur (croissance démographique, demande du marché … etc.) Cela n’implique pas seulement le développement de nouvelles techniques mieux appropriées et également des innovations sur le plan social et culturel.
                       
A qui devrait profiter une agriculture ayant les caractéristiques ci-dessus mentionnées ? C’est ce qui nous amène à aborder un autre point qui est celui de l’équité sociale. L’équité sociale suppose la répartition équitable des ressources et du pouvoir telle que définie par les organismes internationaux. Il implique que les besoins essentiels de chaque membre de la société soient satisfaits et que leur droit  concernant l’usage des terres, l’accès au capital approprié, l’assistance technique et la possibilité de participer aux prises de décision, tant dans le cadre de son activité, sa communauté et la société en général.

Enfin, on peut dire que Vilou est une localité qui dispose d’énormes potentialités : Sociales, économiques et culturelles, que les acteurs internes et externes peuvent exploiter pour arriver à un développement humain durable de la zone. De ce fait, il conviendrait de faire des choix d’actions stratégiques  en matière de mobilisation sociale et économique pour enclencher le processus de développement endogène du milieu. Dans cette perspective et tenant compte de l’ambiguïté du concept de développement, nous voyons Vilou comme un model de développement en devenir et non comme un espace ou l’on doit procéder à l’application de recettes expérimentées dans des communautés ne répondant pas au même conditionnement de la zone. Pour nous, Vilou est unique et doit dégager sa propre voie de développement.

  
                                                                                                                                                           
Notes


[i] Tire du mémoire de sortie pour l’obtention du grade de licencie en Sociologie et Anthropologie  : « Conditions matérielles et technique de travail des agriculteurs de Vilou, 8eme section communale de Maniche, Département du Sud d’Haiti, Faculté d’Ethnologie, Port-au-Prince, Haiti, juillet 2000
[ii] Wesner Emmanuel,  Histoire et Géographie et Éducation civique, Éditions GIFRIC, 1990, p. 235.
[iii] Georges Anglade, L’espace haïtien, Vol. III, Éditions des Alizés,  Port-au-Prince, Haïti, 1995, p. 37, 58.
[iv] Jean Laforest Visene, Risque de disparition d’espèces d’arbres fruitiers dans les campagnes du département du sud d’Haïti, dans le journal « Le Nouvelliste » no. 36589 du mardi 12 novembre 2002, pp.14 – 15, Port-au-Prince.
[v] Les noms sont indiqués dans la langue créole d’Haïti. Ils ne sont pas obligatoirement la transcription de leur nom scientifique.
[vi] Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique,  Population totale par sexe estimé en 1998 au niveau des différentes Unités Géographiques – Département du sud d’Haïti.
[vii] Voir l’article 63 de la constitution de la République d’Haïti du 29 mars 1987.
Jean Laforest Visene
Sociologue, M.A. Sc. Dev.

1 commentaire:

  1. C'est toujours interessant de voir qu'il y a des haitiens qui pensent a leur pays. Chapeaux !!!

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