samedi 6 avril 2019

UN REGARD CRITIQUE SUR LA « DEMOS-CRATOS » COMME MODE DE GOUVERNANCE POLITIQUE

EDITED BY:
Jean Laforest Visene @L.T.
WRITTEN BY :
Jean Laforest Visene de Lyvia Tulce [Mr.]
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UN REGARD CRITIQUE SUR LA « DEMOS-CRATOS » COMME MODE DE GOUVERNANCE POLITIQUE


Par Jean Laforest Visene de Lyvia Tulce

« De la démocratie et de ses principales finalités à ses impostures politiques »  est un texte critique définissant le concept de démocratie en se focalisant sur l’absolue finalité d’un régime politique dit démocratique : La recherche du bien-être des sujets. 

Le texte analyse les en-dehors-internes de ce mode opératoire de gouvernance politique, afin de dégager les vice-formes de la démocratie en le situant dans un contexte de partage du monde par les puissants et animé par l’individualisme sous-jacent à la perspective capitaliste. L’auteur montre que la démocratie a ses propres vertus qui font d’elle une pédagogie intéressante, mais, elle peut rester qu’une utopie pour des pays à besoins spéciaux en raisons des possibilités de son instrumentalisation à des fins dépourvues de tout sens pour lequel elle devra être mise en place dans une unité géographique donnée. 

Le concept central du texte est celui de l’imposture politique, illustré par un cas singulier d’imposture mais, très riche en éléments de compréhension de ce que peut être l’imposture en politique. Il a été inventé aussi les concepts de « peurocratie » et « Puissant » qui sont deux variables instrumentaux inscrites dans une dynamique de jeu d’acteurs. En effet, ces concepts sont utilisés pour cadrer et qualifier l’agir des uns et des autres dans le processus d’implémentation de la démocratie » dans des « pays à besoins spéciaux ». 

Notons que le terme,pays à besoins spéciaux, est caractérisé par des conditions exécrables d’existence des populations, c’est-à-dire, pauvreté extrême, haut niveau d’analphabétisme / faible niveau d’éducation de la population, effritement des valeurs et impuissance des cathédrales de la foi,  tissu social émietté, etc,  qui selon l’auteur constituent des maillons faibles de l’exercice des droits et des devoirs démocratiques du citoyen dans ces pays.

L’auteur avance trois postulats du « demos-cratos » :

(i)            Les doctrines politiques : Capitalisme, Socialisme, Anarchisme ou Communisme, ne sont que des idéaux différents d’opérationnalisation de la chose publique à motivation de garantir l’équité, l’égalité et la justice sociale, bref le bien-être collectif. Elles sont toutes des formules politiques d’expression d’un genre de « démos-cratos » en finalité.

(ii)           La démos-cratos peut être une expression intégriste, dictatoriale ou même totalitaire quand elle n’est pas fondée sur la raison, le droit et régulée par des institutions ayant une réelle capacité et motivation de contrôle ;

(iii)        Dans son idéale opératoire, la démos-cratos en universalité et uniformité est inaccessible, mais elle est réalisable dans ses finalités spécifiques.

Le texte montre que la position des deux principaux roi du monde, indiqués sous, l’appellation « roi du Nord » et « roi du sud », n’est que de l’ « interocratie » en manœuvrant deux variables la puissance et la peur. Car, ces rois ne font qu’abuser du concept de démocratie pour défendre leur intérêt géostratégique, dans le sens large ou, économique, dans le sens précis. 

Ne considérant pas comme négatif le dicton qui dit : « Les États pas n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts » le texte montre, toutefois, que la manifestation d’altruiste de la part d’un pays qualifié de « Pays ami » n’est pas forcément intentionnellement bon ou mauvais. Voilà pourquoi, les gouvernants de chaque pays devront analyser et comprendre les enjeux, définir le possible, situer et poursuivre raisonnablement leur intérêt pour le bien-être de leurs gouvernés. D’où, l’idée de l’auteur d’une démocratie méthodologique dans le processus d’instauration de ce mode opératoire de gouvernance politique dans les pays à besoins spéciaux. Selon le texte, il faudra que les entités internes, incluant, les partis politiques, les syndicats, les corps constitués et les enseignants, jouent un rôle prépondérant et déterminant à l’éducation démocratique massive au niveau local. Sinon,les pays à besoins spéciaux ne pourront pas réellement bénéficier de la démocratie,

Le texte est articulé de la manière suivante :
I. De la définition du concept d’imposture politique
1.1.Cas Jean-Claude Romand : énorme supercherie au rang d’imposture
1.2.Le sens du concept d’imposture politique
II. De la transition démocratique à la fondation de la démocratie
III. Utilité d’un système démocratique
IV. Influence incontestable du puissant sur la mode démocratique dans des pays à besoins spéciaux
V. Des pratiques politiques entre démocratie et la « peurocratie»
5.1. Rhétorique de la démocratie
5.2. Démocratie de la peurocratie
VI. Du principe de diversité des formes d’expression démocratique
VII. Au précipice de l’imposture et de la perversion de la pratique dite démocratique
VIII. Démocratie un mode opératoire comme tous les autres
8.1. Postulat du mode opératoire de la démocratie en ses finalités
8.2. Démocratie entre imposition du genre et alibi d’intrusion
8.3. Fictive ou systémique imposture politique de la démocratie
8.4. La démocratie comme jeu de stratège

Concluant que l’imposture est devenue le reflexe du politique, se référant à l’œuvre de Molière intitulée « Le Bourgeois gentilhomme » l’auteur montre la nécessité de la morale en politique. Il rapporte les propos de Cleonte qui, malgré son intéressement à obtenir la main de la fille de Monsieur Le Jourdain, à la question du père : « Êtes-vous Gentilhomme » eut à répondre avec conviction :  «  … je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître. ….,je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme ».



JLV@L.T
Jean Laforest Visene