vendredi 22 avril 2016

Oh étranger ! Notre afrobabequéenneté continuera à hanter ton sommeil !


Oh étranger ! Notre afrobabequéenneté continuera à hanter ton sommeil !

Par Jean Laforest Visene

 J’utilise dans ce texte la deuxième personne du singulier parce que vous êtes « un » : Une trinité unie dans le mal-être de la république Afrobabeque. Le « tu » indique aussi que je ne vous considère pas comme chef, avec qui Afrobabeque doit entretenir un rapport de maitre à esclave. Enfin, ce tu témoigne aussi de la main tendu de l’amicalité qui doit exister entre toi et nous Afrobabequeéns.

Tout sommaire et réducteur que cela puisse paraitre je résume, ici, ton rêve sur un fonds de vérité qui découle de l’histoire même de ce pays : Faire disparaitre l’idéale de liberté et d’égalité des races humaines assortie de la pensée de la révolution Afrobabequéenne de dix-huit zéro quatre.

Tu as, depuis, la hantise de voir, un jour, briser le model, triompher ta prédominance sur ce pays de nègres rebelles. Tu as le désir ardent de t’abattre comme un vautour sur ce pays pour dépouiller complètement son sous-sol de ses ressources.  Tu veux en prendre possession même du sol pour en faire ton repaire. Je te le dis : guerre fratricide et intestine, comme stratégie, ne t’en suffira pas pour y arriver !

Je le dis à toi, anciennes puissances coloniales, et à ton oncle, esclavagistes d’antan, qui considère la chose Afrobabequéenne de la même manière que toi : tu ne réussiras pas ! Ton arrogance trahit l’attitude altruiste et serviable que tu voudrais vendre pour que ton rêve, muté en fiction, devienne réalité. L’Afrobabequéen, irréductible rebelle qu’il est, déteste profondément qu’on lui adresse sur un ton arrogant.

Malheureusement pour toi, ton arrogance est greffée sur  tant de subterfuges que tu as parsemés au cours de l’histoire, d’ici et d’ailleurs. Tout dévoile, au grand jour, le rêve de toujours qui hante ton sommeil.

Nous t’avons vu, nous t’avons suivi et observé, en l’année quatre-vingt-onze, deux zéro zéro quatre, deux zéro onze, tant d’années pour observer ton œuvre. Tu crois que nous n’avons pas scruté ton geste en l’année deux zéro zéro quatre. Croyant que tu as fait un retour triomphal, tu es allé souiller « vers-tière ». Car, tu sais que ce site symbolise la résistance et la combattivité des Afrobabequéens et entretient la mémoire de la déroute consacrée de ton système d’oppression esclavagiste. Ahhhhhhhh, 18 novembre de l’année deux, zéro, zéro, trois reste, pour toi et tes cowboys, le défi à relever ? Autrement, cela continuera à être un mauvais exemple pour les près de sept milliards d’opprimés dans le monde ? ahaaaaaaaaaaa ! L’ombre de « vers-tière » te fait peur encore. Ohooooooooooooooo !

Prophète patriote que je suis, je te le dis, notre Afrobabequenneté te hantera, à jamais, dans ton sommeil. Les nègres insoumis, morts et vivants, resterons débout. La liberté acquise au prix du sang de nos aïeuls ne sera pas sacrifié sous l’hôtel de vos dieux sangsushumains. Ta prostituée est déjà ivre du sang de nos paysans machaterre, 

Toi, tu crois cacher le film de ton rêve, qui t’agace depuis plus de deux siècles. Mais, moi, je te dévoile pourquoi tu continueras à échouer dans ton projet. L’idéal de salinien, christo phien et louver turien qui est en nous est résolument ancré au commande de notre ADN. Nous resterons les vaillants insoumis et rebelles de l’humanité, notre liberté est immortellement consacrée.

A jamais, tu ne redeviendras pas, toi et tes cowboys, possesseur de cette terre dont nous sommes les dignes héritières. Considérer que ton rêve est matériellement révolu et ne restera dans ta tête comme une fiction. Vaillant combattant de la liberté de pensée et de la parole que nous sommes, nous te permettons de continuer à penser que ta fiction deviendra un jour réalité.

Oh toi ! Trinité, un, dans le mal-être de toujours des Afrobabequéens, tu n’as qu’une option, si ton diable te persiste ! Celle de ton arrière empereur des colons sanguinaires : l’éradication complète de la population Afrobabeque». Au nom de l’humanité dans l’âme de ton peuple, je ne crois pas qu’il te sera permis de perpétrer, cette fois-ci, ton crime contre les Afrobabequéens.

Notre vœux à nous est que le tu – vous, qui se reconnaisse déjà, traite l’Afrobabeque avec respect et dignité qu’il a acquis et qu’il mérite. Que sa contribution aux valeurs universelles de fraternité, de liberté et d’égalité ne soit plus perçue comme une menace mais, soit classée au panthéon des droits humains.

A moins que le monde, devenu village planétaire grâce aux technologies nouvelles, est un projet d’esclavage moderne, tu peux persister dans ton rêverie fictive de voir à genoux à tes pieds les morts vivants rebelles et insoumis Afrobabeque.

 "Il faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures et mettre les gens à chaussures en état de s'entre-déchirer les uns les autres, c'est la seule façon pour nous d'avoir une prédominance continue sur ce pays de nègres qui a conquis son indépendance par les armes. Ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de noirs d'Amérique." Dixit : Franklin Delano Roosevelt 32ème  président des États-Unis.

Goudou, goudou encore on sera là ! Tu veux qu’on aille où ? Retourner en Afrique ! ahhhhhhhhh ! Comprenons chef ! Oui chef ! Mais, Non chef ! Tabula rasa es lo que espero ! Oui mon patwwwwwwwwonnnnnnnnnnnnn. Mais, nous ne retournons pas en Afrique chef. Parce qu’on n’est plus héritier là-bas chef ! Oui, c’est notre vielle maman chef ! Mais chef : et Josué, Chanaan, Jérusalem ! Quoi chef ? C’est ce que tu veux savoir ?

Mon commandant, nous avons traversé la mer rouge du sang de nos aïeuls, nous avons pensé nos blessure avec le cendre de nos champs de canne-à-sucre, les philistins ont pris la fuite, laissant derrière eux leur dieux idoles qu’il adorait. Malgré tout on n’a pas brulé leur dieux au contraire on les a transformé en status en marbre. Depuis nous habitons cette terre et maintenant tu nous demande de partir.

Tes bottes chef! Quoi ? Elles sont ferrées  chef ! Pardon mon commandant ! Nous croyons que seule les indiens que vous avez exterminé auraient le droit de nous demander de partir. Parce qu’on était venu ici pour les remplacer. Oui chef ! A vos ordres chef ! Sans soumission chef !

Jean Laforest Visene
 

Copyright © 2016, Jean Laforest Visenei
Motto : Pwoteje Moun ak Lanati  Pa gaspiye Pa detwi  Pa fè ogèy Fè pou moun Fè pou moun sa w ta renmen yo fè pou ou   Do No Harm & Full Responsibility Profession & occupations : Sociologue, Juriste & M.A Ex-sc. in Development. Prof & Lecturer at Haitian State University (UEH) Contact Email: visenejl@gmail.com jealavise@yahoo.fr visene@un.org WebPage :  www.visenejl.blogspot.com │ http://www.jeanlaforestvisene.org