vendredi 22 avril 2016

Oh étranger ! Notre afrobabequéenneté continuera à hanter ton sommeil !


Oh étranger ! Notre afrobabequéenneté continuera à hanter ton sommeil !

Par Jean Laforest Visene

 J’utilise dans ce texte la deuxième personne du singulier parce que vous êtes « un » : Une trinité unie dans le mal-être de la république Afrobabeque. Le « tu » indique aussi que je ne vous considère pas comme chef, avec qui Afrobabeque doit entretenir un rapport de maitre à esclave. Enfin, ce tu témoigne aussi de la main tendu de l’amicalité qui doit exister entre toi et nous Afrobabequeéns.

Tout sommaire et réducteur que cela puisse paraitre je résume, ici, ton rêve sur un fonds de vérité qui découle de l’histoire même de ce pays : Faire disparaitre l’idéale de liberté et d’égalité des races humaines assortie de la pensée de la révolution Afrobabequéenne de dix-huit zéro quatre.

Tu as, depuis, la hantise de voir, un jour, briser le model, triompher ta prédominance sur ce pays de nègres rebelles. Tu as le désir ardent de t’abattre comme un vautour sur ce pays pour dépouiller complètement son sous-sol de ses ressources.  Tu veux en prendre possession même du sol pour en faire ton repaire. Je te le dis : guerre fratricide et intestine, comme stratégie, ne t’en suffira pas pour y arriver !

Je le dis à toi, anciennes puissances coloniales, et à ton oncle, esclavagistes d’antan, qui considère la chose Afrobabequéenne de la même manière que toi : tu ne réussiras pas ! Ton arrogance trahit l’attitude altruiste et serviable que tu voudrais vendre pour que ton rêve, muté en fiction, devienne réalité. L’Afrobabequéen, irréductible rebelle qu’il est, déteste profondément qu’on lui adresse sur un ton arrogant.

Malheureusement pour toi, ton arrogance est greffée sur  tant de subterfuges que tu as parsemés au cours de l’histoire, d’ici et d’ailleurs. Tout dévoile, au grand jour, le rêve de toujours qui hante ton sommeil.

Nous t’avons vu, nous t’avons suivi et observé, en l’année quatre-vingt-onze, deux zéro zéro quatre, deux zéro onze, tant d’années pour observer ton œuvre. Tu crois que nous n’avons pas scruté ton geste en l’année deux zéro zéro quatre. Croyant que tu as fait un retour triomphal, tu es allé souiller « vers-tière ». Car, tu sais que ce site symbolise la résistance et la combattivité des Afrobabequéens et entretient la mémoire de la déroute consacrée de ton système d’oppression esclavagiste. Ahhhhhhhh, 18 novembre de l’année deux, zéro, zéro, trois reste, pour toi et tes cowboys, le défi à relever ? Autrement, cela continuera à être un mauvais exemple pour les près de sept milliards d’opprimés dans le monde ? ahaaaaaaaaaaa ! L’ombre de « vers-tière » te fait peur encore. Ohooooooooooooooo !

Prophète patriote que je suis, je te le dis, notre Afrobabequenneté te hantera, à jamais, dans ton sommeil. Les nègres insoumis, morts et vivants, resterons débout. La liberté acquise au prix du sang de nos aïeuls ne sera pas sacrifié sous l’hôtel de vos dieux sangsushumains. Ta prostituée est déjà ivre du sang de nos paysans machaterre, 

Toi, tu crois cacher le film de ton rêve, qui t’agace depuis plus de deux siècles. Mais, moi, je te dévoile pourquoi tu continueras à échouer dans ton projet. L’idéal de salinien, christo phien et louver turien qui est en nous est résolument ancré au commande de notre ADN. Nous resterons les vaillants insoumis et rebelles de l’humanité, notre liberté est immortellement consacrée.

A jamais, tu ne redeviendras pas, toi et tes cowboys, possesseur de cette terre dont nous sommes les dignes héritières. Considérer que ton rêve est matériellement révolu et ne restera dans ta tête comme une fiction. Vaillant combattant de la liberté de pensée et de la parole que nous sommes, nous te permettons de continuer à penser que ta fiction deviendra un jour réalité.

Oh toi ! Trinité, un, dans le mal-être de toujours des Afrobabequéens, tu n’as qu’une option, si ton diable te persiste ! Celle de ton arrière empereur des colons sanguinaires : l’éradication complète de la population Afrobabeque». Au nom de l’humanité dans l’âme de ton peuple, je ne crois pas qu’il te sera permis de perpétrer, cette fois-ci, ton crime contre les Afrobabequéens.

Notre vœux à nous est que le tu – vous, qui se reconnaisse déjà, traite l’Afrobabeque avec respect et dignité qu’il a acquis et qu’il mérite. Que sa contribution aux valeurs universelles de fraternité, de liberté et d’égalité ne soit plus perçue comme une menace mais, soit classée au panthéon des droits humains.

A moins que le monde, devenu village planétaire grâce aux technologies nouvelles, est un projet d’esclavage moderne, tu peux persister dans ton rêverie fictive de voir à genoux à tes pieds les morts vivants rebelles et insoumis Afrobabeque.

 "Il faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures et mettre les gens à chaussures en état de s'entre-déchirer les uns les autres, c'est la seule façon pour nous d'avoir une prédominance continue sur ce pays de nègres qui a conquis son indépendance par les armes. Ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de noirs d'Amérique." Dixit : Franklin Delano Roosevelt 32ème  président des États-Unis.

Goudou, goudou encore on sera là ! Tu veux qu’on aille où ? Retourner en Afrique ! ahhhhhhhhh ! Comprenons chef ! Oui chef ! Mais, Non chef ! Tabula rasa es lo que espero ! Oui mon patwwwwwwwwonnnnnnnnnnnnn. Mais, nous ne retournons pas en Afrique chef. Parce qu’on n’est plus héritier là-bas chef ! Oui, c’est notre vielle maman chef ! Mais chef : et Josué, Chanaan, Jérusalem ! Quoi chef ? C’est ce que tu veux savoir ?

Mon commandant, nous avons traversé la mer rouge du sang de nos aïeuls, nous avons pensé nos blessure avec le cendre de nos champs de canne-à-sucre, les philistins ont pris la fuite, laissant derrière eux leur dieux idoles qu’il adorait. Malgré tout on n’a pas brulé leur dieux au contraire on les a transformé en status en marbre. Depuis nous habitons cette terre et maintenant tu nous demande de partir.

Tes bottes chef! Quoi ? Elles sont ferrées  chef ! Pardon mon commandant ! Nous croyons que seule les indiens que vous avez exterminé auraient le droit de nous demander de partir. Parce qu’on était venu ici pour les remplacer. Oui chef ! A vos ordres chef ! Sans soumission chef !

Jean Laforest Visene
 

Copyright © 2016, Jean Laforest Visenei
Motto : Pwoteje Moun ak Lanati  Pa gaspiye Pa detwi  Pa fè ogèy Fè pou moun Fè pou moun sa w ta renmen yo fè pou ou   Do No Harm & Full Responsibility Profession & occupations : Sociologue, Juriste & M.A Ex-sc. in Development. Prof & Lecturer at Haitian State University (UEH) Contact Email: visenejl@gmail.com jealavise@yahoo.fr visene@un.org WebPage :  www.visenejl.blogspot.com │ http://www.jeanlaforestvisene.org

 

 

samedi 16 avril 2016

Men wall across for support women liberties, more autonomy and equal considerations: It’s the bridge!


Men wall across for support women liberties, more autonomy and equal considerations: It’s the bridge!

 
By Jean Laforest Visene*

The human female and male cannot continue to seat for look at the waste away and the distress of our communities, societies and environment without thinking what we can do to redirect the way will conduct the humanity to the abime.

With courage, as human male, my assumption is that: Balanced the rate of female and human male in the management of the power of our communities and societies is the bridge to address present humanity wastes and distress. To go away the men must wall across for support women reaching more liberty, autonomy and equal considerations in the world. I think our communities and societies can be most secured and stabilized if the both spirit merged as one in the management of the world.

1.      Caution and method

Let me fixe my idea before the development of my assumption. This paper is not a caution of any integrism / fundamentalism, like extremism, denounced by man than women in the feminism movement. Isn’t more my think that the matriarchalism of our communities and societies are the best way to address threads in the world. Even I support the accession of women, like men, at high magistrate of our communities, societies and the world governance, my paper doesn’t means that men must give the absolute power to women to manage by herself the.

My paper mean: Something wrong has happened at the earlier stage of consolidation of our communities and societies: the absolute power, thinking and domination of the human male in the management of live together. I think to address threats in our communities societies and through the world, men and women must work together and merge their thinking with respect. I am sure it’s in the interest of the men to support women in their for support women in their demand of more liberties, autonomy and the reach of equal considerations. It’s in the interest of the men because this is the bridge for a better live in our communities, societies and through the world.

As routing methodology to explain my assumption, it’s a volunteer choice to not make any reference to another source than my personal thinks. I use only citation from sacral books. This perspective to conclude the assumption with my personal understanding is correct, because my board theory for this paper axed on the basics concepts as: Nature, mystic pregnancy of the life together, spiritual minds, intuitive feeling.

2.      Logical deduction

My assumption based on three below considerations deducted from my personal observation and understanding of the nature.

2.1.           Evidence in the naturel mind

Like the existence of both terminals in Electricity: Positive terminal (+) and Negative terminal (-) without one you cannot have proper electricity to use. It’s easy for a male to associate the female to the negative terminal, because it’s in our mind, builder by the male thinking, the negation must be attributed already to the women. Then, here, I speak about native without consideration of the various means we can give to the concepts. Many times the human male speaks about the female as: the bad thing that the male cannot live without (In French: Le mal necessaire). It’s also builder by the domination for the male thinking we have exposed project the female as objects for male degustation and/or repudiation. Please, let’s comeback to my assumptions.

2.2.           Observation of the human male establishment governance of the life together

The male failed in governing the society without the female thinking. In the most of societies, strike by big humanitarian and social crisis the man is always across the women but he has never considered her as rational and associated as equal actors in the life of the society. Then the balance has never really done in thinking of the management of the power in the communities and the societies.

When I speak about the implication of the women in the governance of the communuties, societies and world governance, I don’t refer to a simple installation of women at executive decision. Because, the governance in many communities and societies is an establishment de facto, even you change the player the game continues to run as a mechanical machine. A woman can be placed on a high level of executive board but that not mean the thinking of women is considered in the governance. The establishment governance mind founded by human mal for leading our societies and communities need to be rethinking with the female mind for the governance.

Many emblematic and charismatic women occupied and/or continue to serve at the high stage of the executive board. But the figuration of human female in some sphere of the power is not a testimony of the consideration of the women thinking in the management of the power. It is for me an historical accident. The establishment is not conceptualized with women thinking drawing the same chance for men and women to access to the philosophic and executive board. Instead of historical accident my view is to accelerate of the history a go away the change of the establishment mind with bot thinking of human female and human male.

2.3.           Human male and human female : Same thinking capacity same right to take part to the decision maker

The male and the female have the same capacity to act and govern communities and societies. But the male stick at the power never wall across the boundaries where is confined the women and tell her get into the power because we cannot delivered without you.  It’s for why in the common law mind vs natural law (initial positive think), instrumented as fundamental by the human male, it’s hasn’t any difference between men and women.

The instrumentation of the natural law by the man is the determinism of human’s clashes. Communities and societies rush into an appalling individualism generating social disorder, economical “gallimatcha”(1) , and environmental degradation. All this has provoked by the bad governance and domination of the mal without the thinking of the female human. Let me ask you gays, can you blame women in the climatic change threatening the future of the humanity? How many women are the properties of the enterprises that destroy the environment? How many of them were invited to thinking about the problem of the climatic change in the COC 21?
 
3.      To go away : need of revolution in the religious mind

In sacramental books, which are the fundamental reference of our societies, the male has underlined difference between man and women and projected a diabolic image of the female. Elsewhere the woman is considered more biologically fragile than man and, in fact inappropriate to govern.  In reality it is a social construction and thinking by men.

Apart of animism, all religious thought bad perception on women in our societies. I think desecration and resacralization of the world are one of the tools to forward with change in the mind of ours communities and societies on this matter: Wife in the main responsibility of the error from men, the wife during his menstruation period is impure. Many thinking are constructed around religions in the world against the women.

It’s good to mention some bad manipulation of sacred references in occident to keep women away from the arena of the power. As example see below reference in the bible, manipulated by men:

·        Genesis 3:16 : He said to the woman: I will increase your pains in pregnancy and give birth with pain; and thy desire shall be to thy husband, and he shall rule over thee;

·        Esther 1: 17-20 : Because the deed of the queen will become known to all women, and shall despise their husbands; they will say, The king Ahasuerus ordered to be brought into his presence Queen Vashti, and she did not go ....;

·        I Corinthian 14: 33:  That women keep silence in the churches: for it is not permitted unto them to speak; but they are under obedience, as also said the law. And if they will learn anything, let them ask their husbands at home; for it is a shame for women to speak in church;

·        1 Corinthians 11: 3.7 to 10: But I want you to know that Christ is the head of every man that man is the head of the wife, and God is the head of Christ. ...;

·        Ephesians 5: 22 to 24.33 : Wives, submit to your husbands as to the Lord ...;

·        Colossians 3:18 : Wives, submit to your husbands, as is fitting in the Lord;

·        1 Timothy 2: 11,12 : Let the woman learn in silence with all subjection;

These verses mean what? Do they mean that the woman is poor and it is the cause of human misery? Do they mean that women are not are not able to govern and women were made to be dominated by men? And if they want it said, have they been written by that, men or women? Who has the opportunity to interpret the top of the flesh in the saints: men or women? And why? Because it is men who are the priests, pastors, preachers etc? Why in religions or women have the opportunity to play the role of loaned the women is not well presented?

4.      Conclusion

This is the men's hypocrisy to continue to say behind every great man there is always a great woman. But, those women, who are large fomenting these great men, why they remained in the shadows? Like most leaders have failed is it not rather an umbrella that seeks men to amputate responsibility to their female behaviorism? Aren’t our mothers who spent time with us, caring for us and give us the basic socialization? How much between us, never live with our father? Why do not we say so behind every great woman, there is also a great man?

I support all movement will contribute to threat woman in equal consideration with the man in the world societies and culture provided that social disaster don’t emerged. It’s true the wife has a biologic and physical aspect different than the men, but it’s not the right to consider the women as inferior than men and not able to govern.

Many men are afraid to see women express their higher rational thinking. They always manage the game to block the access of women in the close arena of the power. Men, I am telling you the women it’s the bridge for a better live in our communities, societies and through the world. Like Livia women has demonstrated their high rational thinking than many men. Let’s go away!

 Note

* I am not feminist but, I support the movement. I am naturist (different than naturalist). In my mind feminist and masculinist are a negation of the nature. The feminism came because the right of human female has despised by human male.
(1)     Gallimatcha means big disorder broader line with the anarchism.

-Pwoteje Moun ak Lanati  Pa gaspiye Pa detwi  Pa fè ogèy Fè pou mounFè pou moun sa w ta renmen yo fè pou ou  Do No Harm & Full Responsibility
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Name: Jean Laforest VISENE Prof at Haitian State University (UEH) DDR, SSR & UN-CIMCoord  Certificate by FBA/ESDC/UN-OCHA │   UN DDR-CVR-M&E Officer │   │  Tel  Cote d’Ivoire : (225) 06205464/ 20235464 Cellular:  +22578484520 │ Haiti :  Tel: (509) 36261191, 43093449 (HT) Email : visenejl@gmail.com, jealavise@yahoo.fr │  WebPage: www.visenejl.blogspot.com  │ MagicJack: 0106271790*




 

mardi 12 avril 2016

Constatation de l’infraction pénale : L’attitude du FDS en comparaison à celle de L’ACJ


Constatation de l’infraction pénale : L’attitude du FDS en COMPARAISON à celle de L’ACJ

Par Jean Laforest Visene.-

Dans une newsletter du 8 avril 2016 le site Ouest-France rapporte qu’un père a confié le volant de son véhicule motorisé à son fils de 12 ans, au cours d’un trajet, parce qu’il a eu un malaise de palpitation cardiaque. Contrôlé par les officiers de la gendarmerie, il a été demandé à l’enfant de descendre de l'engin. Le père est poursuivi au tribunal correctionnel au chef d’accusation d’incitation à la commission d’un délit et l’adolescent écope, lui, d’un rappel à la loi, indique le journal.

En réaction à cette information rapportée sur le site du journal, les internautes fustigent les gendarmes avec des propos forts défavorables.  Voilà ce qui nous amène à aborder le caractère solennel de la réaction d’un officier des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) d’un pays à la constatation de l’infraction. A l’opposé, nous abordons l’attitude du préposé à titre d’Autorité de Contrôle Judiciaire (ACJ) face à une infraction. Ces deux considérations nous permettrons de faire la démarcation de la logique d’ensemble de tout système judiciaire et de ses moyens de répression de l’infraction.

1.     Question d’orientation et caution

Dans une telle circonstance ce qui est attendu du bon citoyen et du bon père de famille est d'appeler les secours ou un ami pour l'emmener aux urgences. Cependant pour certain la réaction de l’intéressé est normale et ne devait pas être pénalisé du fait l’acte n’était pas prémédité. Il est du fait de la force des choses. Doit-on reprocher les gendarmes pour avoir agi en accord avec la loi en dépit de la condition de la commission de l’acte que le juger pourrait qualifier de circonstance atténuante ? La réaction des gendarmes, celle de l’intéressé et de son fils de quel ordre de rationalité sont-elles ?

Mes propos ne se cadrent pas à un contexte juridique particulier. Car il revient au lecteur et aux officiers judiciaires d’apprécier le fait suivant les valeurs de son système juridico-social. De ce fait, je souscris mes propos dans un contexte de logique de la réflexion juridique universelle.

Je tiens à signaler que je pose comme postulat que tout cadre juridique est construit sur la base de l’énoncée de la primauté de l’intérêt collectif sur l’intérêt individuel : L’intérêt de la communauté avant et l’intérêt de l’individu ensuite. Ce principe est même dans les sous-entendus de la déclaration universelle de droit de l’homme, homme étant pris ici pour l’espèce. De ce fait il faut aborde le fait avec un regard holistique d’abord avant de considère l’aspect individualiste.
 
2.     L’agir de l’Officier DDS : Entre la normalité juridique et la rationalité humanisant

La normalité juridique est ce que j’appelle l’application stricte de la loi, c’est-à-dire sans commune mesure découlé de considérations exogène à la loi. Il est normal parce que c’est ce qui est prévu et appliqué. Quant au concept de rationalité humaine, il sous-entend l’influence de l’agent préposé par des facteurs externe tels la culture,  le niveau de socialisation, et la psychologie. L’individu agit, pas parce qu’il sait que c’est conforme à la règle maos parce qu’il croit cela ferait du bon sen.

L'attitude des gendarmes est normale autant que la réaction du père et de l’enfant le sont dans ce cas précis. L’attitude du gendarme envers l’enfant et le père  c’est comme celui du physicien et envers son objet d’étude. L’exercice des types de métiers s’apparentent à ceux des sciences de la nature qui exigent une forme d’attitude du praticien envers son objet d’étude. Voilà pourquoi l’enseignent des gens d’armes leur forment suivant l’énoncée suivante : «  Le professionnelle n’a pas d’état d’âme » et que leur rôle est de constater, de trier et de classer les infractions.

Il est vrai que les « gens d’armes » sont des humains comme nous mais ils sont, plus que dans les autres domaines, modelés pour fonctionner comme une machine c’est- à-dire à  trier suivant un système de typification stricte. N’ont-ils pas de cœur, N’éprouvent-ils pas d’émotions autant que nous sont-ils moins émotif que nous autre civils ? Il est clair que la conception du fonctionnement de certain type de métier et de leur rapport avec leur sujet doivent évoluer pour être plus efficace et plus utile à la société. Imaginer vous les Gendarmes sont là pour sauver des vies et des biens en même temps la posture de leur fonction ne leur laisse pas une marge de déterminer de la rationnalisé de leur acte.

La logique qui en découle est d’atteindre ce but en veillant au respect strict de la loi. Voilà cette fonction dans sa rectitude pouvait faire perdre la vie à un sujet qui mériterait son secours.  Imaginer que les deux gendarme n’étaient pas en condition pour conduire le père à l’Hôpital mais interprétant que la soi-disant crise cardiaque dont souffrirait le père voyant que le père est une grande menace pour sa vie et décidera de laisser l’enfant continuer sa course pour l’amener à l’hôpital et ainsi permettra au père de survivre. Les gendarmes seraient accusés d’être des associés dans la prolongation de la  commission de l’infraction.

Le rôle d’un Gendarme est de stopper la continuation de toutes infractions constatées.  Car, dans l’exercice de ses fonctions, il est censé ne pas avoir d’autre opinion que celle indiqué par la loi dont il est le gardien de son strict respect. Dans sa fonction d’appareillage du système de contrôle et de défense l’officier DFS est comme une machine (robots). Dans ce contexte de compréhension des choses un officier d’une gendarmerie n’est pas habilité à décider de de ce est acceptable en dehors des passerelles prévue par la loi.

Si l’enfant, dans cette même logique n’a pas été stopper dans la continuation de la commission de l’infraction et au cours de cette progression de ‘infraction constatée mais non stoppé qu’il commettra un accident, lequel occasionnerait mort d’homme, les Gendarmes pourraient être accusés, au même titre que le père qui a incité l’infraction, de complicité de meurtre et jugés par-devant un tribunal criminel. La décision du gendarme d’apprécier la menace de la crise cardiaque pour la vie du père dépend de plusieurs paramètres certes, mais à fortiori de sa formation et de son psychè. La décision de laisser progresser la commission de l’infraction est un risque important pour lui. Un fait est certain le Gendarme est là, non pas pour faire appliquer la loi, mais pour surveiller au respect de la loi.  

Admettons dans ce cas précis que les Gendarmes devaient agir en conformité avec une rationalité humanisant. Le premier éclairage qu’on doit avoir c’est celui de la compétence de l’officier FDS et aussi ses attributions et ses rôles. Les officiers avaient-ils la compétence pour faire un diagnostic médicale et déterminer si l’intéressé était effectivement souffrant ? En réalité, tout laisse à savoir que l’officier, qui n’a pas été préposé à la fonction médicale, ne peut pas avoir une opinion médicale face au fait d’infraction constatée. D’ailleurs, même s’il l’était, il n’est pas habilité à en tirer de manière juridique une conclusion.

3.     L’infraction au regard du principe juridique du cas de nécessité

On reproche au père de n’avoir pas appeler les secours ou un ami pour l'emmener aux urgences au lieu de confier le contrôle des pédales de la voiture à son fils qui n’a pas les qualités requises par la loi, car il n’a ni l’âge autorisée, ni un permis pour conduire.

 Il y a ici des rapports  de rationalité dans l’action : Celui de la rationalité juridique pure et celui de la rationalité individuel agissant suivant le principe du cas de nécessité (1) qu’on peut sous deux perspectives sociologiques : l’holisme et l’individualisme. Suivant la première perspective appeler les secours ce serait une décision de ne pas mettre la collectivité en danger. Car, à 12 ans selon la loi l’enfant est censé ne pas savoir conduire. Tandis que faire le choix de l’immédiateté   est de l’ordre de la rationalité individualiste par rapport au but qui est de survire face au danger. 

La question fondamental qu’il faut se poser est comment un être, qu’il soit humain ou animal réagit face à une menace ? Vous conviendrez avec moi comme le prétend tous les livres sacrés l’être humain a au tréfonds de lui-même ce qu’on appelle l’instinct de conservation et idem pour les animaux.  La bible dit traduit cet instinct de conservation par le concept de « pensée de l’éternité » (Ecclésiaste 3 : 11 …..  Il (Dieu)  a mis dans leur (homme) cœur la pensée de l'éternité, …..).

Dans cette ordre d’idée la menace qui sur sa vie pourrait être perçue comme une contrainte qui l’obligerait à agir en contre sens à la loi. Notons que la caractéristique de la contrainte ici par  l’irrésistibilité de la force qui s’exerce sur l’auteur de l’infraction. Moralement troublé et par la peur de voir succombé sa vie, se pourrait-il que son acte soit tributaire d’une manque de lucidité d’esprit occasionnée du fait même de ce malaise. Notons que l’idée du concept de « l'état de nécessité » est que sous certaine condition et/ou  dans certains cas,  il est permis de transgresser la règle(2).

Notons que les Gendarmes reconnaissent que l’enfant conduisait très bien. Si l’enfant, quoique adolescent était grand de taille il pourrait  passer sans être contrôlé. Ainsi sa taille contribuera à duper les Gendarmes. L’infraction n’est tributaire de la manière de conduire mais des conditions de la conduite automobile motorisée imposé par la loi : la détention d’un permis de conduire et qui est acquis sous des conditions précises. Le fait de n’avoir pas les qualités pour conduire devait être un  fait une contrainte morale pour le père de recours à cette ressource, son enfant, immédiatement mobilisable moyen, pour assurer sa survie.

Cependant, nous conviendrons que, tout le monde, même les gendarmes en question, sans leur uniforme, trouveront normal la réaction du père et la réponse de son enfant. Quelqu'un qui fait une crise cardiaque, par instinct de conservation, sa première pensée trouver les moyens pour survivre à cette menace. On ne pourrait pas s’attendre, dans cette situation,  qu’il aurait assez de bon sens pour chercher à faire un choix entre sa survie et le respect de la loi. Car, dans sa condition il ne pourrait pas se préoccuper que d’un intérêt supérieur c’est-à-dire de sa vie. S’il devait avoir cette capacité je crois qu’entre enfreindre la loi et survivre et respecter la loi ͠ et mourir le choix dépend de la psychè la personne. .

4.     Le juge dans sa fonction d’appréciation de l’infraction constatée

Le père, convoqué au tribunal correctionnel, sera jugé sous le chef d’accusation : incitation à un délit. Donc laissons la personne qui a la qualité de juger au regard de la loi humaine : Monsieur le juge, qui est l'autorité de contrôle judiciaire appréciera l’acte. L’appréciation de l’applicabilité de la loi dans une telle circonstance ou pas appartient à lui et à lui seul.  Notons que sa décision jugera, tant la réaction du père, la réponse de l'enfant à la menace qui guettait la vie de son père et la réponse des gendarmes à la constatation de l’infraction et leur décision de de stopper sa continuation.

Monsieur le juge dans une rationalité juridique pure ne fera que confirmer la sanction prévue pour cette infraction. Cependant, dans logique de rationalité humanisant, qui pousserait le juge à agir en bon père de famille compatissant, il peut chercher d’abord à évaluer l’attitude infractionnelle de l’intéressé. De ce fait, il peut poser la question s’il ne faut pas voir plutôt l’expression d’un état de nécessité qui lui obligerait à examiner le fait de plus près. Dans cette perspective, il peut décider d’enquêter la véracité du motif avancé par le père de l’enfant, c’est-à-dire sa malaise de palpitation, pour lui confier le pilotage du véhicule. Cela amenait le juge à demander une enquête médicale comme instruments de mesure sur laquelle sera fondée sa décision. Notons que selon la philosophie du droit, la réaction de la personne confrontée à l’état de nécessité doit être mesurée. 

En analysant ce cas précis, nous pouvons dire que le juge peut avoir raison penser à l’éventualité d’une simulation de malaise de palpitation du père pour justifier le fait qu’il ait confié le pilotage de l’auto motorisé à son fils. Notons que le fils sait bien conduire. S’il le sait autant, probablement, c’est son père qui lui a appris. Si oui, ce serait une raison supplémentaire que le juge requiert une enquête médicale afin de vérifier la thèse de la suspicion d’un acte prémédité. Car la condition d’irrésistibilité que nous avons indiquée plus haut devra être croisée avec celle de l’imprévisibilité pour que l’on puisse parler de contrainte et, partant, d’irresponsabilité pénale. Par exemple si l’intéressé souffrait du malaise de palpitation chronique et qu’il savait que cela pourrait arriver et qu’il n’a pas pris les dispositions nécessaire pour ce faire accompagner par un autre personne ayant la qualité juridique pour conduire un véhicule motorisé à ce moment-là il sera coupable de négligence et cela ne lui exempterait pas de l’infraction.

Admettons maintenant l’intéressé n’a pas agi par préméditation mais, aurait intentionnellement écarté le choix de faire appel à un ami ou pour l’amener aux urgences arguant l’immédiateté de besoin de soins médicaux que nécessitait son cas. Ne serait-ce pas une forme de rationnalisé imputable à sa nature humaine ?

Notons que l'état de nécessité ne supprime pas l'intention coupable, mais peut justifier objectivement l'acte nécessaire (3).  Si l’intéressé est reconnu avoir agi en état de nécessité, aucune sanction ne devait pas être prononcée contre lui. Cependant, le principe du cas de nécessite se souscrit à une approche comparative des en dehors-interne du fait. Certes, accident ne s’en est pas survenu du véhicule par son fils. Cependant, pourrait être accusé d’avoir porté atteinte à la sécurité publique et ainsi mis la vie d’autrui en danger. Il y aurait donc une inadéquation entre son choix qui se conjugue au singulier et l’intérêt du public qui se conjugue au pluriel. Sous ces conditions l’excuse de l’inquiétude pour sa vie ne saurait être valablement proposée à son profit.

Signalons que l’imprévisibilité révèle que l’agent causal est totalement étranger à l’événement qui l’oblige à commettre le fait infractionnel. Imaginons que la thèse de la simulation a été écartée, et que l’enquête médicale établit état de malaise de palpitation chronique chez le père, le juge peut alors décider d’approfondir l’intention de l’infracteur pour vérifier la thèse de la préméditation. Par exemple, il peut approfondir le pourquoi que le père était sorti avec l’enfant, était-ce en prévention       à son éventuel malaise?

Si le père de l’enfant a agi par préméditation et/ou simulation, confirmée par l’enquête médicale, à ce moment, il risque de se voir alourdir la sanction. Par contre, si l’enquête révèle qu’il était effectivement souffrant, le juge peut décider du caractère d’irrésistibilité provoqué par sa situation.

5.     En guise de conclusion

Le fait que nous avons abordé parait simple, mais contient des en-dessous d’une complexité pour fournir un avis juridique rigoureux. Il est vrai que tout cadre juridique est socialement ancré et doit ménager les contrevenants contraint par la force des choses. En même temps l’application de la loi doit éviter de se faire prendre par l’opacité de la preuve de la contrainte extérieure sur l’infracteur. 

Nous avons pu comprendre que, contrairement à l’autorité de contrôle judiciaire, l’officier des Forces de Défense et de Sécurité est prisonnier de la loi et de son gros bon sens. Il n’est ni concepteur, interprète de la loi. Celle-ci  n’est ni bonne ni mauvaise, ni belle ni vilaine à ses yeux.  A l’opposé, le juge dans sa fonction de contrôle judiciaire  a le choix de décider de l’applicabilité et du bons sens de la loi et rendre un jugement.

Une question de scénario s’impose : Imaginons que les gendarmes avaient stoppé la continuation de l’infraction mais n’étaient pas dans les conditions pour qu’ils acheminent eux-mêmes le père à l’hôpital afin qu’il puisse recevoir les soins que nécessite sa situation ; Imaginons de cette incapacité le père succombe ; Par la suite une enquête médicale révèle que s’il serait arrivé à l’hôpital dans les limités de l’attente de l’arrivé des urgences et qu’on conclut que si on n’avait pas stopper la continuation de l’infraction il se serait arriver à temps à l’hôpital ;  Les Gendarmes pourraient-ils être accusés de non-assistance à personne en danger ?, Car à cause du fait de stopper l’infraction mort d’homme s’en suit.  

Par ailleurs, imaginons que l’enquête judiciaire conclut l’hypothèse de cas de nécessité. Mais, le cas de nécessité est-il valable au correctionnel ? Si oui, fait-il écarter totalement la sanction ?
 
Notes
(1)    Paul Moriaud, De la justification du délit par l’Etat de la nécessité,  http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/penalistes/le_proces_penal/le_jugement/qualification_faits/moriaud_etat_necessite.htm ;
(2)     Philippe-Jean HESSE, Un droit fondamental vieux de 3 000 ans : L’état de nécessité jalon pour une histoire de la notion, http://droits-fondamentaux.u-paris2.fr/sites/default/files/publication/letat_de_necessite.pdf , page 126.
(3)    Tribunal correctionnel de Colmar, 27 avril 1956 - Dalloz 1956, p. 500, Sirey 1956, p. 165, Gazette du Palais, 1956, II, 64.  Cité par Philippe-Jean HESSE, OP. Cit., page 139.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pwoteje Moun ak Lanati  Pa gaspiye Pa detwi  Pa fè ogèy Fè pou mounFè pou moun sa w ta renmen yo fè pou ou  Do No Harm & Full Responsibility
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Name: Jean Laforest VISENE Prof at Haitian State University (UEH) DDR, SSR & UN-CIMCoord  Certificate by FBA/ESDC/UN-OCHA │   UN DDR-CVR-M&E Officer │   │  Tel  Cote d’Ivoire : (225) 06205464/ 20235464 Cellular:  +22578484520 │ Haiti :  Tel: (509) 36261191, 43093449 (HT) Email : visenejl@gmail.com, jealavise@yahoo.fr │  WebPage: www.visenejl.blogspot.com  │ MagicJack: 0106271790*